mercredi 21 décembre 2011

Un chagrin de babydoll



 

Notre histoire, c'est une histoire assez moche dont tout le monde s'en fout, une histoire presque d'amour parmi ses vingt-trois autres qu'il a eu le temps de vivre entre-temps pendant que je m'imprégnais d'attente et de passivité. Cette relation mort-née ne valait pas tant d'eau et de cris, j'en suis bien consciente et désolée. Désolé.

mercredi 7 décembre 2011

Salut les mecs


Il y a ce mec que j'aime, et qui en aime une autre.
Ce mec qui me fait mal, qui va mal, parce que cette autre, il l'aime.
Un mec pareil que j'aime tellement tellement jusqu'à la névrose de vivre sa vie en même temps que la mienne.
C'est un mec qui ne mérite pas qu'on lui sacrifie son temps, mais qui me rend dingue-dingue-dingue.

Il y a ses études, les mêmes que les miennes, qui ne lui plaisent pas, qui me fatiguent. Il veut partir, il partira, me laissera là, et moi, je ne partirai pas, je gâcherai ma vie à faire quelque chose qui ne me plait pas, qui fera pitié.

Il y a mes parents qui m'offrent l'exemple d'une vie ratée étriquée minable - celle que je pourrais vivre si j'enfermais ce mec, peut-être n'importe quel mec, dans ma vie - avec une mère qui souffre, qui lutte, et un père qui glande, qui gueule.

Il y a que je me sens tellement putain de seule ici, et que j'aimerais tell'ment trouver un petit coeur qui palpiterait pour moi : Dégueu.

Il y a le stress de rater sa vie quand même, et les soirs comme ça, des milliers de soirs comme ça.

Il y a ma vie sans sexe, sans rock, sans art (caries, code de la roue, droit des collectivités territoriales - passionnant).

Il y a que je suis encore jeune, que je le sais, que je m'en-fous ; un regret futur pour 58 années de vie merdique à faire passer - sans prozac.

Il y a que je ne suis même pas moche, même pas bête, même pas rien, mais quoi, je sais pas, y a pas assez de scènes, pas assez de vies dans cette vie, cette vie trop longue où je suis toujours de trop.